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Devant l'âtre de Grand-Mère
Après trois kilomètres à pied
Pour rentrer de l’école
Nos jeux, nos rires d’enfants
Faire la course, la distance ne nous gênait pas.
Les jours de neige c’était l’émerveillement
Comme c’était beau, je restais figée
Mais il fallait bien y enfoncer nos pieds
Et ensuite les batailles de boules de neige.
L’arrivée chez grand’mère, vite se changer
Et s’installer devant un beau feu de bois
Le chocolat chaud et du pain
Nous sentions une onde de chaleur et de bonheur.
Après le goûter il fallait faire les devoirs
Pour tout éclairage la lampe pigeon
Il n’y avait rien d’autre avec les flammes du feu de bois
Illuminant la pièce de longues flammèches
Après le repas du soir modeste, on se couchait tôt
D’abord une partie de nain jaune, les osselets
Ou encore les billes et la nuit était là
Sans télé ni radio notre confort nous suffisait
Ensemble nous étions, cela seul comptait !